Archive for the ‘Economie’ Category

Ere nouvelle

9 octobre 2015

Le 6 novembre prochain, le Conseil d’Administration et l’Assemblée Générale d’Aveyron Expansion marqueront une première étape dans l’évolution de l’agence de développement économique du Département en phase avec les attentes du territoire et le nouveau cadre législatif.

Désormais au cœur du dispositif, les intercommunalités avec lesquelles nous conventionnons déjà depuis plus de 2 ans vont trouver toute leur place pour piloter et utiliser cet outil-expert reconnu par tous les acteurs, au premier rang desquels les entreprises aveyronnaises. Rouage stratégique entre le niveau régional et le niveau intercommunal, Aveyron Expansion se dotera donc d’une nouvelle gouvernance et d’un nouveau plan d’actions.

Plus que jamais, nos équipes sont mobilisées pour accompagner les projets des entreprises et des territoires. L’attractivité de l’Aveyron, dans un contexte conjoncturel toujours très contrasté selon les filières que nous présenterons à cette occasion, demeure l’une des clefs de notre avenir commun. Au plan démographique bien sûr mais aussi sur le terrain de l’emploi dans une France qui présente les signes les plus inquiétants d’un décrochage sur la scène internationale, tout en conservant au fond d’elle, tout au fond, aux tréfonds, les atouts pour gagner.

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Vice-Président du CNER

3 septembre 2015

Hier lors du conseil d’administration du CNER, j’ai été reconduit à la vice-présidence de la fédération des agences de développement et des comités d’expansion économique.

Aveyron en Expansion

9 septembre 2014

L’initiative d’Unicor qui installe en région parisienne un grand et beau magasin Halles de l’Aveyron nous comble de joie. Associés dès les prémices à cette initiative, nous y voyons la marque de fabrique de notre territoire qui a fait tant recette par le passé : un projet qui relie les hommes au territoire et le territoire aux produits ; un drapeau à la gloire de la gastronomie aveyronnaise ; un souffle identitaire matérialisé par les signatures « Aveyron Vivre Vrai » et « Fabriqué en Aveyron » qui émailleront cette nouvelle surface. Plus qu’un magasin, une ambassade qui comme d’autres sur Paris, en province ou à l’international, dans un monde déprimé et au bord de l’asphyxie porte haut, sans l’ombre d’un complexe, les valeurs revigorantes d’un territoire vert qui cultive avec passion l’art du beau et du bon.

Après le 12ème arrondissement et toutes ses belles brasseries et épiceries parisiennes qui fleurent bon l’Aligot, le Roquefort et la viande d’Aubrac, une nouvelle enclave à l’Ouest de Paris offre à son tour un bon panel des parfums de cet Aveyron en expansion qui est, à n’en point douter, une terre d’exception.

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Cocktail en bonne compagnie

11 juillet 2014

Paradoxalement, il est des rendez-vous que l’on se félicite d’avoir manqué. Restée dans sa majeure partie à l’écart du développement industriel intensif qu’a connu notre pays pendant plus d’un siècle, l’Aveyron se réveille aujourd’hui en Belle au bois dormant, vierge et parée de tous les atouts qui émoustillent les publics les plus exigeants. Depuis deux décennies, nous savons que cette belle n’était qu’endormie et qu’elle se montre désormais en ordre de marche pour aborder les défis du monde d’après.

C’est pour cette raison que nous subissons moins que d’autres les ravages du chômage ; c’est pour cette raison que quelques beaux projets liés aux nouvelles industries, aux nouvelles énergies se pressent à nos portes pour créer quelques emplois d’exception dans un contexte pourtant déprimé. Génie logiciel, niches mécaniques à forte valeur ajoutée, agroalimentaire, gastronomie enracinée mais tournée vers l’avenir, néo-tourisme de Conques à Soulages, de Roquefort aux châteaux et abbatiales mis en majesté par un festival international, un artiste ou un aménagement hors du commun…

Autant de marqueurs d’une dynamique postmoderne que reconnaissent les hommes de talent.

Nous recevions récemment Jean-Michel Wilmotte, l’un des plus grands architectes de la planète. Il s’est déjà intéressé à l’Aveyron, de Millau (Causse Gantier) à Laguiole, et il s’y intéresse à nouveau sur un projet dont nous aurons à reparler.

Loin du strass des mégapoles, les architectes de notre avenir s’intéressent aux territoires qui ont une histoire authentique à restituer et qui l’expriment à travers des personnalités, un patrimoine, des aventures humaines et des produits sécrétés depuis si longtemps par une terre apparemment si pauvre et pourtant si riche dans son fond. Cet Aveyron postmoderne est la chance que saisiront les réfractaires aux sentiers battus, les touristes lassés par le bronzage basique sur les plages standards, les dénicheurs de pépites de demain, les amoureux de ce cocktail furieusement tendance à consommer sans modération : un tiers de qualité de vie, un tiers de produits de qualité, un tiers de créativité, le tout dans un shaker bien solide et authentique. A votre santé ! Et bon été à tous !

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Comme un vent de révolte

10 juin 2014

Le territoire se délite sous nos pas. Bricolée sur un coin de table par des barons au bout du rouleau qui n’ont, que très rarement, franchi le périphérique parisien, la nouvelle carte des territoires de France est une tragédie. Une tragédie pour nos territoires ruraux en premier lieu si fragiles. Une tragédie pour l’économie qui ne peut prospérer sans les services de proximité et la bienveillance d’un pouvoir local/départemental en complicité sur l’essentiel.

Que pourra bien évoquer le destin de Thérondels, de Vezins, de La Salvetat Peyrales ou de Saint-Izaire à une techno structure toulouso-montpellieraine focalisée sur les clusters, l’aéronautique, les trophées des grands groupes et la visibilité internationale des métropoles régionales ?

La giga région qui se profile est un monstre d’incohérence. Incohérence sur l’identité, sur sa surface avec ses 73 000 km², soit l’équivalent du Benelux (!), incohérence historique.

Exit le sud ouest, exit l’Aveyron dont on connaît pourtant tous les attributs positifs si porteurs pour nos visiteurs, nos nouveaux arrivants, nos consommateurs, nos entrepreneurs et pour les aveyronnais eux-mêmes.

Ultime générateur de fumées à la main d’un pouvoir à la dérive, la machine à dévitaliser le territoire est en marche.

Nous résisterons ! Car comme celle des corses, des bretons et de bien d’autres, notre histoire ne se résume pas à un quinquennat misérable mais à 3000 ans de créativité, de persévérance et de fierté irrépressibles. Ceux qui sont aujourd’hui dans l’inconstance et dans l’inconsistance doivent en prendre conscience.

On ne saurait trop recommander nos vieux proverbes rouergats à ces gouvernants qui ont oublié que la boulimie, l’obésité et les mille-feuilles dégoulinant d’excès se dénichent avant tout dans notre pays, dans les rangs de l’Etat lui-même et non au sein des collectivités : « per refourma ce que bo mal coumenço per toun hostal ! » (Pour améliorer ce qui va mal, commence par ta maison !).

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Ces réussites qui rayonnent au-delà de nos frontières

6 mai 2014

Nous retraçons bien souvent dans nos colonnes ces « success stories » aveyronnaises qui, sur notre territoire, génèrent investissements, emplois, richesse et image. Mais comment ne pas être tout autant admiratif de la qualité de ces aveyronnais illustres qui portent haut notre drapeau par delà nos frontières ?

Des Richard aux frères Costes, de Paris à Pigüe, sur tous les continents et les secteurs d’activités, notre communauté n’oublie jamais ses racines. A l’image des établissements Richard qui nous ont, ces tous derniers jours, accueillis dans le cadre du Cercle des Dirigeants Aveyronnais, la performance et l’efficacité sont toujours au rendez-vous, sans emphase ni prétention, la famille, le clan toujours au cœur de tout et le sens des valeurs, de la valeur en ligne de conduite.

En tous points exemplaires, ce sens de la qualité, du client, du service constitue en tous lieux et tout au long de ces belles sagas familiales la marque de fabrique de l’aveyronnais. Tout comme par ailleurs, cette quête de l’excellence et de la différenciation qui tourne délibérément le dos aux produits de masse sans âme ni racine.

Dans un monde où l’entreprise est trop souvent et abusivement assimilée à la grande finance apatride, ils sont des modèles pour nos jeunes qui doivent absolument redécouvrir le sens du mot entreprendre à la lumière de ces belles réussites sans lesquelles l’Aveyron ne serait pas ce qu’il est.

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Vivre Vrai

4 avril 2014

La nouvelle marque territoriale AVEYRON VIVRE VRAI s’installe dans le paysage. Notre agence a pris toute sa part aux côtés des principaux partenaires du département pour la faire émerger car d’une part, elle témoigne d’une volonté forte de valoriser l’attractivité du territoire et que par ailleurs, elle complète très avantageusement la démarche « Fabriqué en Aveyron ». Cette dernière connaît un succès fulgurant avec à date, près de 2100 références produits estampillées et plus d’une vingtaine de dossiers examinés à chaque comité d’agrément que nous animons. « Fabriqué en Aveyron » s’adresse ainsi prioritairement aux produits désireux de faire figurer sur leur emballage une origine territoriale clairement « géolocalisée » et subliminalement dotée de tous les atouts du territoire.

La marque AVEYRON VIVRE VRAI permettra pour sa part dans le champ économique, aux services, aux produits non transformés, aux événements culturels et touristiques d’exprimer leur attachement au territoire de façon plus institutionnelle.

AVEYRON VIVRE VRAI est un état d’esprit, une façon d’être qui pour une fois, n’amalgame pas des lieux communs censés répondre aux attentes des consommateurs/visiteurs/investisseurs. AVEYRON VIVRE VRAI nous dit simplement « qui m’aime me suive ». Nous sommes ce que nous sommes, nous aveyronnais, avec nos valeurs et dans cette identité, dans un monde dépourvu de repère, vous pourrez sans aucun doute vous retrouver, vous ressourcer… Parce que nous construisons notre avenir sur nos valeurs, il était plus que souhaitable de fédérer sur l’essentiel.

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Aveyron Expansion, « carton plein » sur l’exogène

11 mars 2014

Avec l’annonce de l’implantation du projet des Salaisons CROS sur la zone de Saint-Pierre de Rébourguil, Aveyron Expansion, relève un retour en force des projets d’entreprises extérieures attirées par l’Aveyron.

La société CROS s’est engagée à implanter sa nouvelle unité de charcuterie industrielle sur la zone d’activités de Saint-Pierre de Rébourguil. Aux côtés de la Communauté des Communes du Pays Belmontais, Aveyron Expansion travaille depuis plusieurs mois à la construction d’une offre aveyronnaise susceptible de répondre aux besoins de Yoann CROS, le dirigeant, dans l’incapacité de se développer sur le site actuel. Dans cette démarche, l’Aveyron s’est retrouvé mis en concurrence avec d’autres territoires de Midi-Pyrénées et de Languedoc-Roussillon.
Ce projet, en tous points remarquable dans sa conception industrielle, sera porteur d’une trentaine de créations d’emplois.

En l’espace de quelques mois, il s’agit là de la 3ème décision d’implantation d’envergure, après celles de :
–    COGRA, à Sévérac-le-Château, avec la création d’une unité de production de granulés bois (20 emplois et près de 10 millions d’euros investis), dont le démarrage est intervenu en septembre dernier.
–    NOZ, avec la reprise des sites en liquidation de Bozouls (VALAUBRAC) et de La Cavalerie (VINCENT CADEAUX), pour la création de 2 plateformes logistiques dédiées au sud de la France (120 créations d’emplois prévues à Bozouls et 30 à La Cavalerie). A Bozouls, les travaux d’aménagements touchent à leurs fins et la plateforme débute sa mise en exploitation avec déjà près d’une trentaine de recrutements effectués (une soixantaine attendus d’ici l’été). Le démarrage du site de La Cavalerie, complémentaire à celui de Bozouls, devrait suivre dans les prochaines semaines.

A ces dossiers majeurs, s’ajoutent durant cette même période différents dossiers nouveaux qui ont également été accompagnés par Aveyron Expansion : une 2ème tranche d’investissements décidée par le groupe ATRYA à La Cavalerie, WOODWAY à Entraygues, LAVAYSSIERE à Capdenac, la plateforme de distribution de COGRA à Rodez, la reconversion du site ITA à Sévérac-le-Château.

Dans un contexte économique toujours difficile, peu propice au lancement de nouveaux projets industriels rarissimes dans les territoires ruraux, ces décisions d’implantations constituent un signe encourageant en terme d’attractivité économique. 3 autres projets de même envergure devraient voir le jour d’ici le 1er semestre 2015 sur le territoire aveyronnais.

En marge de l’accompagnement des entreprises aveyronnaises qui constitue le cœur de métier de l’agence, ce travail de l’ombre accompli par Aveyron Expansion sur « l’exogène » (présence sur des salons professionnels, missions sectorielles, réseautage,…) permet la captation de projets nouveaux grâce à un accompagnement personnalisé : la recherche de solutions foncières et/ou immobilières, la recherche de financements, le montage de dossiers, l’aide au recrutement de salariés (en collaboration les partenaires de l’emploi), l’accompagnement des salariés mutés ou recrutés à l’extérieur, la coordination du projet avec les administrations et institutions locales.

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Ville-Campagne

10 février 2014

Les rideaux de fumée sociétaux et les débats politico-médiatiques qu’ils suscitent ne parviennent plus à masquer les vrais problèmes :

– le décrochage économique de notre pays pourtant entouré de quelques beaux exemples de courage, de dynamique et de retour à la croissance

– ou encore ses fractures sociales et territoriales qui fissurent progressivement et en profondeur les équilibres fondamentaux

Sur ce dernier point, on ne peut qu’exhorter les décideurs de toutes obédiences à laisser au vestiaire leur stratégie à court terme pour enfin regarder la réalité en face.

De redécoupage en désengagement, d’hyper complexité en découragement, il ne faudrait pas voir se transformer nos territoires ruraux en déserts verts accrochés à des pôles urbains boursoufflés seuls réceptacles des services publics, de l’attention des gouvernants de tout poil, de vie culturelle et économique.

L’enjeu est énorme pour l’Aveyron. La carte que notre département doit durablement jouer en matière d’attractivité se situe précisément à la croisée de cette offre rurale et urbaine que les nouveaux arrivants regardent avec la plus grande attention.

C’est bien dans cet esprit que nous poursuivons et intensifions nos travaux avec les communautés de communes, c’est bien avec cette ambition qu’ensemble nous mettons en place des stratégies d’accueil d’activités nouvelles ou de profils à valeur ajoutée.

Ces échanges, ces diagnostics, cette collaboration concrète sont d’une richesse inouïe et prouvent si besoin était «  qu’il n’y a de richesse que d’hommes ». Ce constat vaut bien entendu tout autant pour les décideurs de nos entreprises que ceux de nos territoires.

Visite de la boutique du joueur de quilles

7 février 2014

ScreenShot1439 Visite de la boutique du joueur de quilles à Bozouls